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Société inclusive?

L’élément de langage « société inclusive » claironné à tort et à travers par le Secrétariat d'État Chargé des Personnes Handicapées sonne creux depuis longtemps. C’est en tous cas ce que nous confirme la lecture du « Livre noir de l’autisme » d’Olivia Cattan.

Il convient d’éradiquer l’autisme une bonne fois pour toutes. L’autisme dont « la progression importante et anormale » inquiète fort notre chère Sophie Cluzel secrétaire d'Etat aux Personnes Handicapées. Ce même autisme que les organisations les plus sectaires et ignorantes en la matière, n’hésitent guère à qualifier « d’épidémie » ou encore de « fléau ». Bien entendu, cette vision est pleinement partagée par la déléguée interministérielle à l’autisme, Claire Compagnon, qui du haut de son incompétence rare et crasse, évoque sans détours dans la presse une « maladie, source de souffrances, qu'il convient de chercher à guérir ». Que toutes les personnes concernées de près ou de loin par l’autisme ne s’y trompent pas : les établissements spécialisés sont pleins et trop couteux. Quant à l’école publique, elle manque de moyens et est dépassée par les évènements. Aussi, pour ceux que l’on dit « autistes », « l’inclusion » se fait et se fera à grands coup de prescriptions d’antibiotiques longue durée, de chélation des métaux lourds, d’antifongiques et d’antiparasitaires ou de détox à base de chlore et d’eau de Javel. 

Ces pratiques, toute personne gravitant de près ou de loin avec ce que l’on appellera « le petit gratin du milieu de l’autisme », les connait. Cette réalité est également connue depuis longtemps par la déléguée interministérielle à l’autisme, Claire Compagnon. Un dossier lourd de preuves avait notamment été porté à sa connaissance par la Présidente de SOS Autisme France Olivia Cattan, concernant des essais non autorisés de ce type effectués sur des enfants autistes dans un Institut Médico-Éducatif (IME) à Suresnes. Or, de longs mois plus tard, l’établissement n’a fait l’objet d’aucun contrôle. À ce stade, une telle passivité des pouvoirs publics ne relève plus seulement de la fumisterie, mais bien d’une complicité tacite avec les responsables de ces graves dérives.

Je parle de ces traitements détournés, illicites et clandestins qui détruisent la santé de ceux, cobayes malgré eux, qui les prennent, ruinent les parents qui les achètent et font prospérer les charlatans. Je parle de ces essais sauvages orchestrés sur des mineurs, engendrant des effets secondaires plus qu’inquiétants (crampes, des symptômes de tétanie, pâleur extrême, neutropénie, insuffisance rénale et carences) et se soldant parfois par des morts. Je parle de ces groupes, tels « Chromined » impliquant des médecins, des Présidents d’associations et des fondations qui s’enrichissent sur la détresse, l’isolement et parfois la naïveté des familles. Mais ce dont je veux surtout parler ici, c’est de l’omerta que font régner ces acteurs dont certains siègent au Comité National de l’Autisme, profitent des largesses du Secrétariat d'État Chargé des Personnes Handicapées et des financements publics. Ce dont il faut parler enfin, c’est de la façon décomplexée dont ils jouissent de la tolérance de la déléguée interministérielle à l’autisme, pour organiser au sein de leurs établissements et en dehors de tout protocole scientifique et légal, ce type d’essais sur des enfants autistes.

Suite à la sortie du Livre Noir de L’autisme, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient d'annoncer avoir saisi la Haute autorité de santé, les Ordres des pharmaciens et des médecins ainsi que le procureur de la République pour tenter de mettre un terme à ces dérives. En attendant que toute la lumière soit faîte sur cette affaire, s’il reste encore un semblant de décence à la déléguée interministérielle à l’autisme Claire Compagnon, peut être songera-t-elle à démissionner ?


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